Luther et la philosophie
Philippe Büttgen
Par nécessité, un livre sur Luther et la philosophie ne peut qu’être un livre sur la haine de la philosophie. Que signifie haïr la philosophie en 1520 ? Ce livre montre comment une question de la philosophie a pu se constituer en mobile d’une réforme religieuse. <script type="text/javascript"> var _gaq = _gaq || []; _gaq.push(['_setAccount', 'UA-24350101-1']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script'); ga.type = 'text/javascript'; ga.async = true; ga.src = ('https:' == document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })(); </script>
Luther s’est fait une vocation d’« aboyer contre la philosophie et exhorter à l’Écriture
sainte ». Ce mot d’ordre ne se comprend que dans son monde : celui des livres et des Écritures, de l’École et du cloître, des censures et des condamnations, celui d’Aristote. Il n’y a pas d’un côté la Réforme, de l’autre la critique de la philosophie. La Réforme est le
nerf à vif de l’antiphilosophie luthérienne, et l’antiphilosophie a fait des années 1510-1530 une conjoncture doctrinale à nulle autre pareille. L’histoire et elle seule offre les instruments d’une méditation philosophique de la Réforme. Elle s’impose ici sous ses formes les plus rigoureuses : histoire de l’Église, de l’Université, histoire de
l’exégèse, histoire du livre. En retour, la Réforme relance l’enquête sur l’effectivité historique de la philosophie, dans la diversité de ses rythmes doctrinaux.
DESCRIPTIF
  • Parution : 2011
  • Coll. : Contextes
  • Pages : 322 p.
  • ISBN EHESS : 978-2-7132-2285-6
  • Prix : 32.50€