La révolution des aiguilles
Actes du Colloque international d´Argenton-sur-Creuse, 11-12 juin 1993. Postface de Michelle Perrot
Louis Bergeron (ed.)
Le colloque d’Argenton-sur-Creuse étudie les affinités entre le Berry occidental, fief de la chemiserie, et d’autres grands foyers français (Troyes, Paris) ou américains (Philadelphie, New York) de la modernisation de la confection. Il s’agit là d’un grand sujet d’histoire sociale, où il est question de l’interaction entre la consommation et la mode, d’une part, l’évolution des techniques et l’organisation de la production, d’autre part. Des phénomènes de marché s’y rencontrent avec des types de structuration du travail d’une extraordinaire flexibilité. L’atelier s’articule sur les formes les plus modernes de la commercialisation : l’artisanat domestique, l’usine et le grand magasin vivent en symbiose. La confection sort alors de cadres sommaires. Elle expérimente une forme déroutante, mais bien vivace de l’industrialisation capitaliste, entre les provinces et Paris, entre l’ouvrière à domicile et la mécanisation des tâches, entre les chaumières et les vitrines de luxe.
DESCRIPTIF
AUTEUR(S)