(Comptes rendus)
Revue Cahiers d’histoire russe, est-européenne, caucasienne et centrasiatique, n° 48/4 Octobre-décembre 2007
En sus du dossier bibliographique :
Une histoire de l'éducation de l'élite russe – Un éclairage nouveau des ambitions impériales russes en Asie du Sud-Est – Les relations scientifiques franco-russes révélées par une correspondance inédite.
Comme chaque dernier numéro de l'année, ce volume consacre une part importante aux comptes rendus.
En sus de ce dossier,les trois articles, histoire de trois hommes, méritent une attention toute particulière.
Alexandre TCHOUDINOV – Les aventures ordinaires et extraordinaires d'un gouverneur français dans la Russie du XVIIIe siècle
L'histoire de ce gouverneur français dans la Russie du XVIIIe siècle met en lumière le rôle des enseignants étrangers dans la formation d'une élite éclairée parmi la noblesse russe. Il ne se contentait pas d'enseigner et de former leurs élèves conformément aux exigences les plus modernes de la pédagogie de l'époque, il s'adonnait aussi à la recherche et rédigeait des articles et traités académiques
Karen SNOW – St. Petersburg’s man in Siam : A.E. Olarovskii and Russia’s Asian mission, 1898-1905
Fin XIXe siècle, dans le cadre de l'expansion des intérêts de la Russie impériale, un diplomate est nommé au Siam par le gouvernement russe. A l'encontre de tous ces consuls nommés dans les ports les plus importants d'Asie du Sud-Est qui ne devaient pas se mêler des affaires des dirigeants coloniaux, celui-ci établit des relations, signe d'une nouvelle approche du Tsar pour la mission de la Russie en Asie au tournant du siècle.
Gaston Paris et Aleksandr Veselovskij : Les relations scientifiques franco-russes, une page d’histoire
Avant-propos de Michel Zink
Introduction et annotations de Petr Zaborov
La correspondance, la plupart inédite, entre deux grands médiévistes Gaston Paris et Aleksandr Veselovskij offre un aperçu sur la vie scientifique et les relations de ces deux grand spersonnages; elle permet surtout de mesurer l'importance des réseaux de correspondants scientifiques dans lesquels les savants russes s'inséraient de plus en plus à la fin du XIXe siècle (avant-propos de Michel Zink, introduction et annotations de Petr Zaborob).